Catégorie :
« Le métier de compositeur de musique »

“Dans l’Atelier du Compositeur” & “Sculpteur de Notes”

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« Le métier de compositeur de musique »

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Le problème des mots tient à leur relativité. Lorsque vous parlez de sentiments ou d’émotions, il y a toujours incompréhension. Impossible de trouver le juste milieu, entre la froideur insupportable et l’émotion dégoulinante, qui, verbalisée, manque de nuances. C’est un peu ce dont parle Roland Barthes à Écriture dans ses Fragments d’un discours amoureux. C’est tout l’intérêt de la musique.

Pour autant, la musique n’est pas un langage universel. S’il est vrai que les sons nous affectent tous, quand bien même nous serions sourds, de par les vibrations dont ils sont composés, et s’il est vrai qu...

Du travail et de la discrétion :

Travaillez beaucoup. Mais ne le montrez pas. Ne vous en cachez pas, faites seulement preuve de discrétion. Si l’on vous pose des questions à ce sujet, répondez honnêtement sans en rajouter ni minimiser, mais ne faites jamais remarquer tout le travail impliqué (ceci est valable pour le côté artistique, pas commercial, donc ne s’applique pas aux négociations de contrat). Donnez l’impression par votre discrétion que la maîtrise, que vous avez acquise, est la chose la plus naturelle au monde et que nul travail n’entrave la spontanéité de l’instant.

Un musicien qui ...

Marco Beltrami et Hans Zimmer étaient à Paris ce week-end pour le 1er Festival des musiques à l’image organisé par les Audi Talents Awards.

Pour ouvrir la manifestation, samedi après-midi à la Gaité Lyrique, avaient lieu trois master-classes : avec Ludovic Bource, compositeur ultra-récompensé de The Artist (master-classe à laquelle je n’ai pu assister), suivi de Marco Beltrami, et enfin, de Hans Zimmer. Ces master-classes étaient toutes trois animées par Stéphane Lerouge.

I. Marco Beltrami

Marco Beltrami monte sur scène et la master-classe commence, avec un extrait du Bon, La Brute et le Truan...

Aujourd’hui, j’aimerais partager avec vous un article signé Maurice Ravel, paru dans l’Excelsior en novembre 1933. Je le trouve tellement actuel, et je me demande ce que pourrait bien penser Maurice Ravel, s’il connaissait notre époque moderne…

Place au texte !

“Il est encore prématuré, à mon sens, d’essayer de définir les tendances de la jeunesse musicale d’aujourd’hui. N’est-il pas toujours un peu indiscret, d’ailleurs, de vouloir faire de la synthèse avant de se livrer à de lentes et patientes analyses ? C’est le grand défaut de ce que l’on pourrait appeler la critique musicale de “normalie...