“Celloscope”, le magazine du violoncelle au cinéma (Alexis Descharmes)

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“Celloscope”, le magazine du violoncelle au cinéma (Alexis Descharmes)

, par , dans Cinéma, Découvertes —  2 min.

Je me souviens encore de l’email qu’une amie m’avait envoyé, en octobre 2017, pour me faire suivre le message d’Alexis Descharmes — violoncelliste, pour ceux qui ne le connaîtraient pas —, lui annonçant le lancement de “CELLOSCOPE” : le magazine du violoncelle au cinéma.

J’étais alors dubitatif sur la viabilité d’une telle entreprise au-delà de quelques épisodes. Néanmoins, l’initiative m’a intrigué, et depuis, j’ai toujours suivi avec plaisir cette série, qui quatre ans plus tard, en est tout de même à son 53è épisode… Force est de reconnaître que je m’étais bien fourvoyé !

Certains des films présentés par Alexis Descharmes m’étaient déjà connus, mais la plupart sont des découvertes, car les films évoqués ne se cantonnent ni aux sentiers battus, ni aux classiques du genre. En effet, Alexis (pas moi, l’autre !) aborde aussi bien les séries B que les chefs-d’œuvre du cinéma, toujours avec ses commentaires pinces-sans-rire bien sentis…

Bien entendu, Alexis (pas moi, l’autre !) s’amuse aussi, au cours de ses vidéos, à regarder — et critiquer, mais toujours dans une ambiance bon enfant — les lacunes cellistiques manifestes de la plupart des protagonistes filmiques présentés. Oui, on voit bien souvent l’on a décidé de rogner conjointement sur le budget, la préparation et la vraisemblance…

Et c’est aussi ça qui est amusant ! Plutôt que de subir avec désarroi les abominations cello-cinématographiques de tous ces réalisateurs — qui ne s’embarrassent que fort peu, la plupart du temps, de synchronisme entre l’image et le présumé jeu violoncellistique —, autant s’en amuser ! Certes, la suspension consentie de l’incrédulité en prend un coup… Mais cela nous permet peut-être aussi, à nous musiciens, de prendre un peu de recul, et de nous confronter aux préjugés et à la méconnaissance criante d’une grande partie de la population, à l’endroit de la musique plus ou moins “classique”.

On est donc ici dans le domaine de ce que je considère comme des vidéos de grande qualité : à la fois simples, sans effets de montage superflus, avec humour mais sans tapage, et sans prendre son public pour des adulescents.

Je recommande hautement, vous l’avez compris, Celloscope à tous les amoureux de violoncelle et de cinéma !

Voici le lien ci-dessous des listes de lecture des trois premières saisons. La quatrième n’a pas encore reçu sa propre liste de lecture, mais les épisodes sont disponibles dans l’onglet Vidéos de la chaîne YouTube de Alexis Descharmes.

Je vous enjoins d’ailleurs à aller y faire un tour, et à parcourir les nombreuses vidéos hors-Celloscope que poste Alexis, puisqu’il publie régulièrement, à la fois des œuvres de musique contemporaine pour violoncelle, mais aussi des pièces du répertoire bien établi. Bref ! Ce n’est jamais une perte de temps.